La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers internationaux est assurément préférable à l'autodetermination nationale pratiqué dans les siècles passés.
David Rockfelleer
Baden-Baden, Allemagne, 1991
- La démocratie s'exprime par la capacité qu'a un peuple à dominer son destin -
Au vu de la tempête économique et financière que nous traversons. Nos sociétés actuelles vivent des temps précaires qui sèment dans l'esprit de nombreux citoyens, inquiétudes légitimes sur l’emploi et doutes sur leurs conditions de vie future. Par son fardeau d’inégalités, que l'on veux croire normalité. Le système féodal économiste qui a fait de l'Homme moindre qu'une marchandise, un simple outil jetable aux grés des stratégies politiques financières. Ne doit son avancée qu'au fatalisme ambiant d'une majorité de citoyen ayant perdu son collectivisme devant l'adversité, l'essence même de son premier fondement humain : sa conscience sociale. C'est un fait, la pauvreté n'est pas seulement liée au manque de revenus ou de consommation mais surtout à une faible estime de soi délimité à un sentiment d'impuissance.
La pauvreté des esprits n’est ni une conséquence inéluctable de la rareté des ressources de la planète, ni un simple dégât collatéral d’un système politique, économique et social. Mais le fait de l'avoir accepté sous de multiples excuses et de nombreuses raisons. Dans un système qui pousse des masses d'hommes et de femmes de l'inégalité sociale à la vulnérabilité intellectuelle. Les obligeant ainsi à suivre, pour l'espoir d'un avenir meilleur, des inconnus élus placé sous l'égide de l'autorité légale et ce, afin de leur remettre le peu qu'ils leur reste : fierté et honneur. Une soumission acceptable et acceptée par l'ensemble des victimes.
L'amoindrissement de la libre expression par l'anéantissement de l'esprit critique à offert, à ceux qui se pensent encore faussement d'être libre, une servitude que l'on pourrait qualifier de moderne.
Le risque de la pauvreté des âmes et de l'esprit devant tant de souffrance humaine est de conduire indéniablement, par la peur de devenir pauvre à son tour socialement, qu'à l'individualisme dans ce qu'il a de plus mauvais : l'extrémisme. Dans ce monde globalisé ou les pauvres s'entassent, où les riches dépensent. Le citoyen soumis à l'oppression de l'argent et des guerres économiques des puissants doit, pour la lutte contre les conséquences de la crise et pour la défense des populations les plus durement touchées par elle, se forcer à la réalisation de la seule alternative qui a vu toute société s'élevé dans ces égalités, la lutte sociale. Un appel à un changement d'organisation politique que provoquera le citoyen, si il le désire.
Si toute lutte sociale, dans son sens originel, commence toujours par le non vote pour l'instauration dans suffrage universel de la communauté engagée. Donc de faite, renforcer le système électoral pour la participation de ceux qui en sont exclus. Nous devons voir cette nouvelle action de droit civique et collectif qu'est la communauté protestataire, comme un ultime recommencement ou il y a plus de 100 ans débutaient des luttes qui ont vu émergér des forces de gauche provenant du peuple. Des luttes qui ont apporté, à l'époque, une analyse profonde du système mais surtout une véritable amélioration des conditions et des libertés pour l'ensemble des citoyens. Un héritage dont chacun d'entre nous n'est pas seulement bénéficiaire mais, désormais, garant pour les générations à venir.
Car au 19eme siècle, lors des révoltes sociales pour le suffrage universel donc pour l'égalité politique, civique et économique que représente historiquement le vote et qui reste pour cela, en lui-même, un élément essentiel fort pour le fonctionnement de la démocratie. Le prolétariat de l'époque, fustigé par la bourgeoisie de socialiste ou de communiste et qui n'avait pas ce droit de vote.
Cela valait de même pour les suffragettes et leurs combats pour les droits des femmes qui allait, plus tard, devenir le féminisme. Ces communautés à qui on a refusé le droit d'exister et qui ont remportées des victoires politico-sociales dont beaucoup, aujourd'hui, s'en prévalent et même pour certains en vivent étaient donc bien, si l'on s'en tient à l'historique des mots, des abstentionnistes.
Même si le refus délibéré d’une société d’éradiquer la pauvreté présente dans une partie de sa population est le fruit d’un détournement scandaleux du pouvoir et, de plus, une erreur stupide qui pousse le peuple à réagir. Nous devons refuser, même si les modes de réaction sont toujours liés au statut social des gens, autant l’idée que tout conflits sociaux déboucheraient nécessairement sur une violence réactionnaire et révolutionnaire que celle qui expliquerait que la théorie du conflit social serait seulement centrée sur les seuls rapports économiques et antagoniste fondées sur les luttes de classes.
Nous devons simplement admettre, que c'est la faiblesse d'un système par ces résultats qui se voit, par nature, remplacé par un autre et que le citoyen est lui aussi, par nature, un politique et cela quelque soit son choix puisque cela reste un choix aussi apolitique soit-il.
Par un désir irrépressible d'aller de l'avant, les mouvements abstentionnistes ne doivent donc pas être contre le vote si celui si est une acte murement réfléchit et pris en connaissance de cause. Le vote, même si ce n'est le seul fondement de la démocratie, reste un élément essentiel comme le non vote pour sa bonne marche. Ces deux expressions égalitaire pour l'expression d'un peuple et de la volonté générale, puisque ils proviennent tout deux d'une expression humaine et collective, ne peuvent se dissocier si, en qualité de citoyen, elle sont de pensé démocratique. Donc non violente et respectueuse de toute nos communautés.
Les mouvements abstentionnistes, pour ne pas s'empêcher à des alliances avec les forces nécessaires au changement, doivent être tout aussi attaché à la défense du vote et à sa signification. Qui est un des symboles fort pour l'expression et l'engagement des citoyens puisqu'il se rattache à la même histoire que la notre, celle des luttes sociales et des égalités. Nous dénonçons ce que de l’appareil d'Etat en a fait, un élément essentiel fort du capitalisme. Le vote est devenu le produit d'une richesse collective qui en fait profiter peu. Cela a été possible, non pas à cause du vote en tant que tel, mais a la signification et à l'analyse que les citoyens en ont fait. Ils ont fait du vote l'aboutissement de leur citoyenneté.
Pourtant la citoyenneté c'est la participation de chacun à l'amélioration de l'oeuvre commune, le respect du choix de l'autre, la défense de la liberté d'expression et la recherche de la connaissance. En votant sans s'informer des enjeux réel donc en aveugle, les citoyens ont retourné le vote contre eux. Ils en ont fait une arme de destruction social massive.
Il nous faut, par connaissance de cause, comprendre dans un monde à mutation rapide que l’abstention et les votes contestataires sont l’un des principaux indicateurs d’une crise de la démocratie indirecte représentative. Une crise qui est due autant à l'aristocratie de la finance qu'aux résultats d'échecs politiques face a celle-ci. Des politiques votées et acceptées par le peuple. Ce choix, doit donc représenter une alternative nécessaire et urgente à l'idéologie marchande établie. Pour assurer une saine politique de gestion responsable et venir en aide à l'économie du pays par le citoyen lui-même du faite que ce n'est que par lui que l'on remonte une organisation sociale en faillite.
Les mouvements abstentionnistes doivent, pour une efficacité politique, être une composante pluraliste neutre et unitaire ouverte à tous : nationaux, immigrés, laïcs, chrétiens, musulmans, juifs, agnostiques et de toute conditions sociales et intellectuelles. Autant de droite comme de gauche. Pour réussir et défendre cette nouvelle culture sociale, si nous voulons atteindre l'égalitarisme dans nos rapports politiques et citoyens avec nos dirigeants, l'abstention doit être progressiste et réaliste dans ces idées mais surtout démocratique dans les faits.
Dans l'action électorale, seul lien concret qu'il nous reste avec la démocratie majoritaire. Les abstentionnistes, force politique significative, sont la fraction la plus résolue des mouvements sociaux contre la particratie et ses dérives politico-éthiques et socio-économiques. Ils en sont la résultante qui peut être mis en mouvement que par l'activité en commun de nombreux citoyen issu du mouvement social dans son intégralité. Ils ne doivent pas seulement incarner une simple mobilisation d'action mais un projet de changement de société et de démocratie.
Pour cela, les mouvements protestataires ne devront pas être anti-partis, si ils sont démocratiques. Les mouvements contestataires sont, par essence, anti-lobbies. Nous n'avons nul ennemis que le mondialisme privé et financier lui-même.
Toute fois, ce n'est pas l'abstention seule qui améliorera nos conditions ou changera les choses. C'est la structure organisationnelle qui entoura nos mouvements et la pression faite sur les prises de décisions. Il est à noter que plus l’abstention sera forte, plus nos décideurs politique, au risque d'être désavoué, seront amené à trouver la solution aux problèmes dénoncés par nos mouvements. Bon résultats politiques, petite abstention. Mauvais résultats politiques, grande abstention. Grâce à son pourcentage électoral, ce choix sera à lui seul la mesure de leurs victoires ou de leurs échecs politique. Ce qui les obligera, dans ce rapport de force, à négocier.
Si la communauté du choix protestataire (abstention, vote blanc et nul) est lié au monde politique et essentiellement à ceux qui dispose du pouvoir de décision. Le véritable danger pour les dirigeants des partis, n'est pas la sanction en elle même. C'est le jeux politique et le rapport de force interne aux partis qui en découlent. Se sont leurs collègues qui veulent à leur tour s'octroyer le pouvoir qui deviennent le danger. Si ceux qui vivent de ce pouvoir devaient perdre leur légitimité politique, leurs "amis" s'empresseraient de les faire limoger pour les remplacer. Appliquant de fait, le renouvellement des idées et des visions politiques nécéssaires.
Si dans l'histoire de l'humanité, citoyens et représentants du peuple sont des alliés naturels, une alliance renforcée par une confiance indispensable vis à vis de l'un pour l'autre. C'est au rôle du citoyen par le contrôle sur son représentant et de ces résultats d'être le garant de cette confiance et de l'élu, lui, par l'obligation d'en fournir. Ils nous faut rétablir le sens correcte des responsabilités.
C'est pour cela que nous devons, par l'acquisition de notre égalité médiatique qui nous permettra de nous exprimer, faire les élections. D'abord pour dénoncer, par ce nouvel organe d'expression électoral, nos conditions de vie mais surtout pour alerter les institutions sur nos attendes réelles. Le but est de changer l'ordre des priorités de nos dirigeants. Afin de perpétuer l’ordre social dans son partage équitable entre tous membre d'un même pays, d'une même Cité et pour l'acquisition de son émancipation économique et politique. Le Mouvement Abstentionniste et Progressiste demande à tout citoyens de renforcer, grâce au débat et autres formules, toute action ayant pour but d'opérer à l'amélioration sociale de tous. Cela au moyen d'idées, de demande et de réforme politiques nationales ou locales.
Pour émettre un rapport de force sur l'échiquier politique, le MAP demande de porter toute ces activités sur un seul et même choix démocratique: la protestation. Seul moyen d'assurer par une protestation populaire et modéré le succès de la démocratie semi-directe participative par une pression électorale négociée. Cette sanction sera la véritable représentation du travail accomplit et à accomplir, qui doit avoir lieu absolument autant en dehors qu'en dedans des gouvernements. L'indicateur de santé d'un régime politiques à changer ou non et, ainsi, amoindrir le risque de la tyrannie du régime des partis et sa toute puissance.
Envers un modèle de gouvernance qui a démontré autant sont insuffisance que sont inefficacité à l'encontre d'une partie de sa société civile et avec comme véritable enjeux, permettre le débat sur les situations difficiles de notre société qui doit se faire, pour lui garantir un poids, le temps de l'élection. Il est devenu fondamentale, à travers les démocraties représentatives, d'organiser un mouvement international du changement et de sa réflexion et qui devra être tournée vers les mêmes principes d'une démocratie partagée entre citoyens et dirigeants. Un système participatif qui aura comme tâche, en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire, de mettre en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement et les droits humains .
Pour le droit de négocier ses demandes d'application sociales universel et poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux. la démocratie Semi-directe participative doit, par le biais des force pour le changement et du mouvement abstentionniste en particulier, se propager à travers le monde. Il lui faudra s'implanter partout, exploiter par des relations d'unité et de réseaux partout sa force, gagner partout un poids électoral majoritaire. Tous les mouvements citoyen ont été, jusqu'ici, accomplis par des minorités d'hommes et de femmes au profit d'autres minorités étatiques et élitistes. Pour opposer à la mondialisation du capital une mondialisation de la société civile, le mouvement citoyen doit devenir un mouvement spontané de l'immense majorité des citoyens au profit de l'immense majorité de citoyen. Ce qui aboutira à la Veme Internationale, fondement de la réelle démocratie.